2002 - Karl Allard Karl Allard se conduit en champion sur
son tracé. Les vrais champions savent s'affirmer lors de grandes occasions et
pour un, Karl Allard a été de fait à la hauteur de la situation le moment
venu. C'est devant ses "fans", sur son propre tracé, que le titre
champion de la Série Suprême ADL Tobacco s'est ressaisi avec brio en
retrouvant le chemin de la victoire à l'Autodrome Saint-Félicien. Devant la meilleure assistance depuis la dernière visite de l'American
Canadian Tour il y a trois ans, Karl Allard, s'est payé rien de moins qu'un
truc du chapeau lors de la course Hôtel du Jardin 200, troisième manche de la
Série Suprême. Le porte-étendard du commanditaire de la série, pilotant la
Monte Carlo / Bailey's ADL Tobacco, Karl Allard a gagné l'une des trois
courses de qualifications puis a imposé sa loi sur ses terres dans chacune de
deux manches de l'épreuve de 150 tours. Parmi 28 partants pour cette course, Allard est parti de la 15e
position pour graduellement faire son chemin jusqu'à la victoire dans la
première manche de 75 tours. Le pilote félécinois qui n'avait pu enlever un
seul drapeau quadrillé sur son tracé l'an dernier, dut s'imposer une autre
remontée après être parti de la 12e position pour finir bon premier dans la
deuxième manche qui s'est terminée assez tard, bien après le coup de minuit
en ce premier samedi soir de juillet. Au combiné des deux manches, Allard a finalement devancé Marc Bégin,
Stéphane Bouchard, Michael Lavoie et Jean-Yves Boudreault. Outre le retour de
Karl Allard dans le cercle des vainqueurs à Saint-Félicien, l'une des plus
remarquables performances appartient à Michael Lavoie. Le jeune conducteur de
17 ans, de Chicoutimi a damé le pion à des routiers du stock-car québécois en
finissant sur les talons de Karl Allard dans la deuxième manche et quatrième
au classement dans le classement combiné des deux manches. Après avoir
revendiqué les deux premières courses de la saison et ainsi se révéler le
coureur à battre, Richard Beauchamp a connu un dénouement plutôt contrariant
à sa première présence à l'Autodrome de Saint- Félicien. Ayant réussi une
remontée jusqu'en quatrième place au moment où la course tirait à sa fin,
Beauchamp fut impliqué dans des accrochages avec Martin Lacombe et comme
conséquence, le directeur de course décida de refouler les deux coureurs à
l'arrière du peloton. Jugeant cette décision déraissonable et punitive à son égard, Richard
Beauchamp a pris la première porte de sortie du tracé pour regagner le puits
de ravitaillement et plier armes et bagages. Tout en justifiant son
argumentation, Beauchamp a pas moins sympathisé avec le rôle qu'assume Donald
Forté comme directeur de course en laissant cette réflexion:"..il en a
plein les bras de sa fonction, ce n'est pas nouveau, il a besoin d'aide pour
voir à ce que tout se déroule dans l'ordre, sinon ca peut tourner plutôt
mal". Par: Jacques Arteau. Source : Christian ‘Ti-Gaz’ Genest Provenant d’un
journal ou revue |