En 1972 : Paul Bergeron. Il devait se
croire encore sur la glace au Grand Prix Esso, car il te faisait de ces
dérapages à Val St-Michel, de quoi à faire danser un diable dans l'eau
bénite. Mais avec ses
gros bras il réussissait à maîtriser sa Chevelle no:12, même si son banc
était un peu éloigné du volant. Probablement qu'il avait des échasses lorsqu'il a ajusté sa banquette. Il a connu un début de saison lent, mais il
espère bien régler tous les problèmes mécaniques qui accablent sa voiture.
Cet autre gars de la Beauce a un avenir très prometteur devant lui. Jean
Lippé a préparé le moteur de la Chevelle de Paul Bergeron. En 1972 : Paul Bergeron. Au volant
d'une Chevelle 1968, est le conducteur qui le 5 juin dernier, a remporté les
honneurs du Pennzoil 100 disputé à la piste Mont-Carmel près de Shawinigan. En 1972 : Mini-portrait de Paul Bergeron. Paul Bergeron
est autre Beauceron qui s'est expatrié à Québec pour poursuivre sa carrière
dans le stock-car. Paul est un gars des plus sympathiques qui n'a pas pris de
temps à faire sa marque sur ovale. Comme homme, il est extrêmement travaillant, humble parfois timide mais toujours souriant. Paul a le
mérite de travailler seul sur son bolide, en plus de piloter; il doit se
changer en mécanicien à maintes reprises afin de garder sa Chevelle en bon
ordre. Les nuits blanches ne sont pas rares et c'est grâce à une résistance
physique peu commune que Paul peut encaisser de tel somme de boulot. En 1971, il en
était à sa première années sur piste d'asphalte et la période de transition
entre 3 années de terre et la nouvelle surface pavée s'est faite assez
rapidement. Notre Beauceron s'est familiarisé très vite avec sa nouvelle
vocation même si au 3ième programmes, il percutait contre le mûr de ciment
avec sa magnifique Camaro 1971. Cette année,
il revient à la charge avec une magnifique Chevelle 1968, préparée selon les
spécifications de NASCAR. Le début de l'été a été assez difficile puisque
Paul a connu des ennuis de suspensions de même qu'un moteur neuf brûlé. De
plus en plus il a l'intention de suivre le circuit NASCAR afin de se
perfectionner. Il a été
malchanceux dans le championnat mais dans les programmes réguliers il a
effectué de nombreux "tours du chapeau". Paul a de
grandes capacités et lorsque ses problèmes techniques seront réglés, sa
présence en piste sera remarquée. Le pilote de
la Chevelle no:12 est un célibataire âgé de 25 ans et l'aîné d'une famille de
8 enfants. Il est natif de St-Zacharie de Beauce, mais demeure à St-Georges
depuis 8 ans. Présentement
il exerce le métier de soudeur chez Rodrigue Métal à Ste-Foy. En 1972 : Paul Bergeron. Dont le nom
n'est plus à faire dans le domaine du stock-car au Québec, tentera une 1ère
expérience sur la glace lors du Grand Prix Esso qui sera présenté en fin de
semaine sur les Plaines d'Abraham. Si cette
grande première s'avère valable pour lui, il se lancera sur le circuit
Provincial l'hiver prochain; c'est du moins ce qu'il a laissé entendre au
cours des derniers jours. Pour ce 8e
Grand Prix Esso, Paul pilotera une Citroen modifiée. Ce genre de bolide est
très difficile à maîtriser sur glace particulièrement dans les courbes, alors
qu'il faut négocier le virage à haute vitesse tout en évitant de trop
déraper. Même s'il n'a
presque pas d'expérience sur glace, Paul pourra tout de même se classer
honorablement avec son audace et son habilité. D'ailleurs son expérience sait
qu'il a déjà heurté à pleine vitesse le mur de béton de la piste Val
St-Michel, ce qui lui fait dire: "Au moins sur glace, un dérapage entraînera
un choc beaucoup moins violent"....... Ces textes proviennent d’un journal
mais le nom est indisponible. Source : Envoyé par Christian
‘Ti-Gaz’ Genest
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